Les notifications branchées,

Comme un tic-tac qui Switch sur ta télé,

Les publications bien activées,

Autour des textes parfois empreints d’actualité,

Cliquez, partagez, diffusez à volonté

Publiés sur SlamTV,

Public à distance qui fait kiffer,

Slams en transhumance qui font vibrer.


Le slam en fémorale

Le slam qui fait morale

Qui déballe, qui s’emballe,

On déclame jusqu’à Lamballe,

D’admiration on se pâme,

Sur Zoom on s’exclame,

Comme sur Doom, on s’enflamme

Energique comme Statham

Ou comme Batman dans son Gotham,

Notoriété d’Hollywood, man !


Ou plus confidentielles,

Même ouvertes en plein ciel,

Poétiques voire spatiales,

Certaines prestas sont spéciales,

Mais souvent cette volonté,

De luire avec humilité,

Autour d’un public averti,

De ces morceaux de poésies.


Poète diaphane derrière son voile,

Coeur battant comme le diaphragme,

La pureté d’une étoile,

Recherches de riches syntagmes,

Photos à l’appui,

Photophores en publis,

Porteuses de lumières en public,

Gageant sur la culture du clic.


On te l’a dit, ne tutoie pas,

Règle trahie, mea culpa,

En mode logorrhée verbale,

Pour la rendre encore plus virale,

Tant qu’elle n’souffre pas le blâme,

Sur Facebook ou Instagram,

Les serveurs GAFA sans flamme,

Avant d’finir sur Am Slam Flam.


Pas d’clap de fin,

Même pas clivant, un boute-en-train,

Toujours un projet d’avance,

Perspectives riches comme Byzance,

Vie artistique au bout de la nuit,

Aussi rapide qu’un colibri,

Les ailes déployées,

Excès de zèle ? J’suis passionné !


Pas sonné pour deux balles,

Les cartouches s’vidant en rafale,

Celles de mon stylo crachant son encre,

Sur le papier qui s’échancre,

Aussi drôle que Vérino

Légèreté d’Sanseverino,

Support public qui reste,

Pour communiquer ton texte,

Auprès de nouveaux contacts,

Fais preuve du max de tact.


Regroupées par thématiques,

Mélodieuses ou rythmiques,

Poésies en surbrillance

Toujours empreintes de bienveillance,

Respiration continue,

Bouche et cœur contigus,

Pour embrasser cette étoile,

Et embraser la Toile.


Souffle.


Pause.


Souffle.


Pause.


Souffle…



Pose.


Pose ton empreinte,

Emprunte de printemps,

Bourgeonnant gentiment,

De Sherbrooke à Kinshasa,

Pure comme l’amour de Mufasa.


L’âme s’envole,

Lame sans vol,

Plume brillante comme une aiguille,

Aussi sensuelle qu’un bas résille.

Pas de duperie camouflée

Derrière son écran de PC.

L’époque impose,

De parfois faire une pause,

Pour mieux repartir ensuite,

L’monde va rouvrir, on n’peut plus prendre la fuite.

Fuseaux horaires ouverts,

Le jour la nuit, la planète Terre,

Résonne de poésies célestes,

Les écrits restent,

Loin le temps des palimpsestes.


Dans trente secondes, pénalité,

La plume féconde, j’ai terminé.

D’une scène à l’autre en ping-pong,

Je m’arrêterai quand sonnera le gong.

Mais d’ici là, je ne cesse pas,

Toutes ces rencontres, je ne m’en lasse pas.

Bientôt nous nous reverrons,

Ou sinon, nous rencontrerons,

Merci à vous tous de m’inspirer,

Une nouvelle vie vous est dédiée.


Phoennyx – Juin 2021

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