BIP BIP BIP BIP

Aïe, ma tête !…

Qu’est-ce qu’il m’a pris hier de faire autant la fête ?

Quelle heure ? Oh bon sang, il est déjà tard !

Pour commencer, séance de sport ? Tu parles… lendemain de soirée, je laisse l’espoir au plumard…


Faut que je démarre en douceur, un peu de musique pour commencer,

Pas trop fort, faut pas finir en sueur, en mode « Ce matin va être une pure soirée ! »

Ou autres goûts musicaux douteux,

Il faut vraiment que je réalise que Fatal Bazooka, ça fait dix ans, c’est trop vieux !


Allez, nouvelle journée,

Je change complètement de registre, maintenant musiques d’orchestres !

Cette fois-ci, je vais vraiment assumer,

Nous convaincre que ce n’est pas aussi vieux que les peintures rupestres.

C’est clarinette, je change le cap,

Mais non, je ne vous joue pas du pipeau,

Je suis honnête, les orchestres, c’est l’éclate,

Venez avec moi, vous verrez, c’est trop beau !


C’est l’histoire du Père Cussion qu’on va se raconter

L’orchestre tout entier va servir à porter sa voix

Ses aventures vont nous faire chavirer

Porté par son chef, la baguette du bout des doigts.


On pourrait lui inventer mille vies,

Celles d’un baroudeur de l’extrême,

D’un zadiste dans un Air B’n’B

D’un prof de philo dans un HLM


On a le droit d’avoir sa propre interprétation

On ne se fixe aucune limite,

Tant que tuba de l’imagination,

Que la musique te donne la frite !


Il pourrait avoir plus d’un tour dans son sax

Jouer les Don Juan avec ses prétendantes,

Être dépressif, se shooter aux Xanax

Jouer les Bob Morane, la vie trépidante


Au petit matin, il pourrait faire trompette

Dans une cascade artificielle privée

Avoir son nom sur une comète,

Oui je suis d’accord, là ça devient trop barré


Alors on atterrit

Et on imagine une vie plus calme

Où il fait corps avec sa chérie

Mais pourquoi vous faites vos facepalms ?


Tant que mon souffle bat son plein

Je ne m’arrêterai pas,

Alors ouvrez vos oreilles jusqu’au petit matin,

Car nos morceaux partent vers l’infini et au-delà


Au Far West, au fin fond de la Mandchourie,

Au bois de Boulogne ou à Copacabana,

Sur la rade de Brest ou en Australie,

A Sidney ou à Canberra


Pour rendre hommage aux instruments,

J’ai afflûté mon stylo,

J’en ai peut-être oublié quelques-uns au dernier tournant,

Certains musiciens sont de vrais piccolos


Mais qu’importe si les répètes se terminent à pas d’heure,

On se retrouve toujours autour d’un bon petit verre,

Avec les copines et les copains c’est aussi ça le bonheur

De faire sonner notre monde, une des joies d’être sur Terre.


Phoennyx – Avril 2022

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