J’ai les oreilles bercées de poésie
Dans un monde rythmé par cette intensité, sa frénésie
Les obus crient, la course au profit est une hérésie
Quand on aspire à une recherche de raison, sans être transi
Transi de
Transi de
Transi de sentiment de contrariété quand tu te mets à penser à contre-courant quand
tu ouvres ta bouche et en sortent tes pensées les plus pures mais que
le monde n’est pas prêt à les entendre même en pensant ouvrir grand
les oreilles de la raison qui ne prend
sens
qu’au milieu du
silence
J’ai les oreilles bercées de poésie
La bouche pleine de tendresses qui ne demandent qu’à sortir de
ce cocon dans lequel elles ont pris vie
adressées à chaque personne aspirant à un peu de douceur, un peu de répit
sourire ouvert à de grandes aspirations
Aspirant à la belle vie, la magnifiant pour lui adresser ces rayons
du soleil qui habite ma tête anime mes doigts échauffe les cellules de mon
corps entier qui vibre à tous ces sons
De son tissu solide
Sont issues ces belles chrysalides
Comme un hamac suspendu dans le vide
L’espace ouvrant ses bras aux papillons sans la moindre bride
La parole libérée
Sous la voûte de la voie lactée
La voix portée par les embruns célestes aux dimensions d’universalité
Touchant tout un chacun pourvu qu’il ait gardé un bout d’humanité
Les colombes accompagnent mon message
s’envolant par delà les mers, par delà les nuages
J’aimerais donner raison à l’adage
disant que l’espoir naît dans tout rivage
J’ai les oreilles bercées de poésie
Je veux envoyer de l’amour au gré de nos envies
De révolutions, de rêves, de dévotions, de roses qui
ne demandent qu’à être aimées, qu’à être chéries
Du flot des mots qui saigne de mon corps se créent
de secrètes pensées qui viendront en chacune et chacun de nous habiter
nos aspirations les plus profondes, prenant source dans nos individualités
et nous faire vivre des moments d’espérance aujourd’hui partagés
Alors maintenant je teinte de couleurs chatoyantes mes paroles
que je veux voir réchauffer nos intérieurs, qu’elles nous cajolent
nous transportent jusqu’au bout de la nuit, qu’on s’envole
nous transportent jusqu’au bout de nos vies, libres comme Eole.
Je veux être léger comme la plume blanche se posant sur le radeau de
nos existences partageant l’immensité de cet océan de
nos espoirs jonchant le sol ne demandant qu’à être tirés vers le haut
qu’à être vécus.
Qu’à être grands.
Pour notre salut.
Pour nos
enfants.
Phoennyx – Mars 2022
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