Janvier 2024, le Parisien titre :

« Elon Musk annonce que Neuralink a posé son premier implant cérébral »


Neuralink, projet fou d’un investisseur

Investi d’une idée démagogique

Celle de planter un microprocesseur

Dans un cerveau humain, le rendant ainsi bionique


Le but est louable, entendra-t-on

Rendre la mobilité aux membres paralysés

Après des tests sur des singes et des cochons

Nombre d’entre eux en seront tués


Mon dieu, que la vie est belle

A grands coups de milliards et de « We can do it »

Ou quand l’intelligence artificielle

Devient promesse de réussite


Les limites n’existent plus

C’est la course vers la première place

Quand les leaders technologiques ne s’avouent plus vaincus

Ils veulent tous laisser leur trace


Les premiers sur les implants cérébraux

Les premiers à profiter des paradis fiscaux

Les premiers à se vanter de rendre le monde plus beau

Mais les premiers à creuser ce putain de tombeau


Celui de notre libre-arbitre.

Bien au-delà de la planète Terre

L’intelligence articielle a désormais voix au chapitre

Cela ne fait aucun mystère


Non pas que l’IA soit une mauvaise chose

Elle peut bien sûr être bénéfique

Mais quand je vois ce qui s’impose

Ce qui envahit l’espace public


Sans aucune restriction

Les limites des grands n’existent pas

Rien n’est trop beau pour en faire la promotion

Le bonheur ultime s’appelle Tesla


On projette même d’y connecter

Des patients paraplégiques

Pouvoir conduire par la pensée

Grâce aux implants de Neuralink


C’est ce qui se passe à San Francisco

Dans la tête de ce savant fou des temps modernes

Qu’est-ce qui lui passe par le cerveau

Quand je vois ça, ça me consterne


Comme Terminator il y a 40 ans

Ou ChatGPT et sa déferlante

L’appât du gain est de plus en plus grand

Gare à qui pressera la détente


D’une IA mal contrôlée

Codée pour apprendre d’elle-même

Si on n’y prend pas garde, la souveraineté

De l’espèce humaine sera virtuelle


Je refuse d’être un robot

Téléguidé par USB

Qu’on me contrôle le cerveau

Et mes pensées les plus privées


Je refuse d’être un robot

Dénué de tout esprit critique

Une bionique de 1 et de 0

A la logique algorithmique


Je refuse d’être un robot

Qu’on peut hacker par un virus

Je ne m’appellerai jamais Neo

Branché à la matrice par Morpheus


Et même j’accuse ces démagos

De vouloir nuire à l’humanité

Ils ne brancheront jamais à leurs réseaux…


Notre liberté d’exister.


Phoennyx – janvier 2024

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