Quand elle m’a dit bonjour, j’ai cru voir le soleil, à travers son regard j’ai pu voir le ciel, les étoiles, un visage sans masque sans voile, j’avais l’impression de voir au plus profond de mon âme à travers la sienne, la lueur de son aura était si rare et si belle qu’elle m’aura redonné confiance en moi-même, qu’elle m’aura permis de prendre conscience, de la chance que j’ai eue de pouvoir ne serait-ce que quelques instants échanger avec un ange, dès la base du partage, de l’amour, de la folie, on s’est montrés l’un à l’autre tel que l’on est, sans se mentir et sans artifices, sans paraître, on s’est contentés d’être et d’écouter l’autre, de lâcher prise car quand les mots nous caressent comme une brise et bien nous, ça nous prouve qu’on existe.


Que c’est triste de se dire qu’on nous pousse vers le vice, qu’on écrit seulement parce qu’on est triste, on décrit ce qu’on vit tant qu’on est encore en vie, tant qu’on a encore envie d’être en vie que ce soit pour nos fils, nos femmes ou nos familles, on a tous un motif, quelque chose qui nous motive qui nous donne une raison de vivre, raison de dire que la vie est dure mais qu’il faut se battre pour s’en sortir, écrire c’est nos vies, à part ça rien ne nous tient en vie, voir sous nos yeux, nos idées prendre vie, voir que nos âmes se délivrent, ligne après ligne se libèrent peu à peu de cette emprise, le mal être est un état qui nous pèse, qui nous prive, nous empêche d’être libres de vivre nos vies selon nos envies.


Écrire de manière à guérir, s’aguerrir pour pouvoir acquérir l’art et la manière de se taire, quand il faut le faire, ne pas le faire quand c’est nécessaire, savoir battre le fer tant qu’il est chaud réagir et agir pour ne plus subir, pour ne plus souffrir, pour ne plus se dire que le pire est à venir, que le meilleur pour nous serait de partir, non, on a tous tant de choses à offrir au monde, qu’on ne peut pas se permettre cet acte immonde, égoïste et altruiste, tout dépend du point de vue et de son angle, changes-en car celui qu’on a souvent nous étrangle, étrange et changeant gare aux gens qui font genre de t’aider, de t’aimer, réclamer quelque chose en échange, falsifient pour moi ce qu’est le partage et l’échange.

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Une réponse

  1. Nady dit :

    Superbe texte très spirituel ! Mais qui est donc ce ou cette slameur ou slameuse ? Bravo !

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